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Quel budget pour l’achat et l’entretien d’une BMW M3 E30 ?

Voiture de légende s’il en est, la BMW M3 E30 fait tourner les têtes depuis plus de 35 ans. Née en 1986 pour homologuer la participation de BMW au championnat DTM, la M3 E30 est aujourd’hui un graal pour les passionnés de youngtimers. Mais combien coûte cette icône de la performance allemande ? Et surtout, quel budget faut-il prévoir pour en profiter au quotidien ou la restaurer ? Entre prix d’achat en forte hausse et coûts d’entretien parfois sous-estimés, le rêve peut rapidement se transformer en casse-tête. Plongée dans les coulisses budgétaires de la plus convoitée des Série 3.

Voiture de légende s’il en est, la BMW M3 E30 fait tourner les têtes depuis plus de 35 ans. Née en 1986 pour homologuer la participation de BMW au championnat DTM, la M3 E30 est aujourd’hui un graal pour les passionnés de youngtimers. Mais combien coûte cette icône de la performance allemande ? Et surtout, quel budget faut-il prévoir pour en profiter au quotidien ou la restaurer ? Entre prix d’achat en forte hausse et coûts d’entretien parfois sous-estimés, le rêve peut rapidement se transformer en casse-tête. Plongée dans les coulisses budgétaires de la plus convoitée des Série 3.

Un prix d’achat devenu collector

Autrefois accessible à cinq chiffres bas, la M3 E30 s’est hissée au rang d’objet de collection. Oubliez les 6 000 € évoqués sur les forums en 2008 : en 2025, les annonces sérieuses commencent autour de 70 000 € pour un modèle sain, et grimpent jusqu’à 176 000 € pour une Sport Evolution, selon les données issues de sites spécialisés comme Le Parking ou Autoscout24.

Un modèle standard bien conservé avec moins de 120 000 km se négocie entre 85 000 et 115 000 €, selon l'historique, les options (jantes BBS, phares jaunes, peinture d’origine...) et l’état de la mécanique. Les versions les plus rares — comme les EVO II, Ravaglia ou Cecotto — dépassent parfois les 150 000 €, voire bien plus en configuration concours.

Entretien : une mécanique noble… mais coûteuse

Côté mécanique, la M3 E30 embarque un 4-cylindres atmosphérique S14 de 2,3 L (jusqu’à 2,5 L pour la Sport Evo), réputé pour sa sonorité et ses montées en régime rageuses. Mais ce bloc d’ingénierie fine n’est pas exempt de précautions : révisions fréquentes, distribution par chaîne à surveiller, segments et culasse fragilisés après de longues immobilisations... comme l’a vécu un membre du forum Motorsport-Passion après 20 ans d’arrêt de sa M3.

Voici un aperçu des coûts à prévoir :

Poste d’entretien Fréquence Coût estimé (€) Remarques
Vidange moteur + filtre Tous les 7 000 – 10 000 km 80 à 150 € Huile 10W60 hautes performances recommandée
Bougies Tous les 30 000 km 50 à 100 € Privilégier les modèles d’origine Bosch ou NGK
Courroie d’accessoires Tous les 60 000 km 40 à 80 € Contrôle visuel régulier conseillé
Freins (plaquettes + disques) Selon usage 400 à 800 € Attention à l’usure en conduite sportive
Amortisseurs Tous les 80 000 à 100 000 km 600 à 1 200 € Kit Bilstein ou Sachs souvent utilisés en remplacement
Révision moteur (joint de culasse, segments…) Tous les 150 000 km ou selon état 2 000 à 5 000 € Nécessite main-d’œuvre qualifiée

Restauration : un puzzle qui coûte cher

Si vous envisagez une M3 E30 à restaurer, sachez que chaque pièce manquante ou abîmée peut vite alourdir la facture. Exemple vécu : un passionné réunionnais a passé plus de 10 ans à remonter sa M3 E30 "en puzzle", en quête de moquette, compteur, faisceau de phares, rétroviseur ou encore capteur de pression.

La difficulté ne réside pas toujours dans le prix unitaire, mais dans la disponibilité et l’origine des pièces. Beaucoup ne sont plus référencées par BMW, obligeant à chercher sur les forums, chez des spécialistes comme DM Performance ou dans les bourses d’échange.

Le coût global d’une restauration complète (carrosserie, peinture, moteur, sellerie, trains roulants) peut dépasser 30 000 à 50 000 €, sans les heures de main d’œuvre si vous ne faites pas tout vous-même.

Peut-on rouler avec tous les jours ?

Techniquement, oui. De nombreux propriétaires utilisent leur M3 E30 comme daily driver, mais il faut composer avec :

  • une consommation de 10 à 13 L/100 km en usage mixte,

  • une assurance collection ou spécialisée (souvent 600 à 1 000 €/an),

  • des risques de vol ou de vandalisme accrus,

  • l’absence de modernité (pas d’ABS sur certaines versions, pas de clim, sécurité passive minimale).

De plus, les restrictions de circulation en ZFE posent un sérieux problème aux modèles non Crit’Air. En somme, rouler tous les jours, c’est prendre le risque d’user une voiture de plus en plus rare... et chère.

Verdict : un bijou à assumer pleinement

Acheter une BMW M3 E30 aujourd’hui, c’est bien plus qu’un caprice de nostalgique. C’est un investissement passion, exigeant en temps, en argent et en rigueur. Les pièces se font rares, la cote grimpe, et les forums regorgent d’expériences partagées — entre galères de restauration et joies de conduite authentique.

💬 Comme le résume un passionné : « Une M3 E30, ce n’est pas un jouet du dimanche. C’est une histoire d’amour... avec beaucoup d’huile et quelques sueurs froides. »

FAQ – Entretien et Budget BMW M3 E30

Combien coûte une M3 E30 aujourd’hui ?

Selon l’état et la version (standard, Evo, Cecotto…), le prix varie entre 70 000 et 150 000 €, avec des modèles exceptionnels dépassant 170 000 €.

Est-ce une voiture adaptée à un usage quotidien ?

Techniquement oui, mais sa valeur historique, la rareté des pièces et les risques d'usure incitent à un usage modéré. Beaucoup la réservent à des sorties loisirs ou à la collection.

Les pièces sont-elles encore disponibles ?

La majorité des pièces d’entretien courant est disponible via BMW Classic ou des spécialistes comme DM Performance. Certaines pièces spécifiques (plastiques intérieurs, moquette) peuvent nécessiter de la recherche ou du reconditionnement.

Combien coûte l’assurance d’une M3 E30 ?

En collection, l’assurance peut rester raisonnable (environ 300 à 700 €/an), selon votre profil et l’usage. En tous risques standard, cela peut rapidement dépasser 1 000 €/an.

Quels sont les points faibles connus ?

Corrosion sur les bas de caisse, usure des trains roulants, culasse fissurée sur moteur mal entretenu, pièces électroniques vieillissantes… une inspection minutieuse est indispensable avant achat.

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Mes points permis : comment les consulter, les comprendre et les préserver

Depuis 1992, le permis de conduire français est soumis à un système à points visant à responsabiliser les conducteurs et à améliorer la sécurité routière. Chaque conducteur dispose d’un capital maximal de 12 points, ou 6 points pour un permis probatoire. À chaque infraction, un certain nombre de points peut être retiré. Mais comment connaître le nombre de points restants, et que risque-t-on pour chaque manquement au code de la route ? Voici un tour d’horizon pratique.

Depuis 1992, le permis de conduire français est soumis à un système à points visant à responsabiliser les conducteurs et à améliorer la sécurité routière. Chaque conducteur dispose d’un capital maximal de 12 points, ou 6 points pour un permis probatoire. À chaque infraction, un certain nombre de points peut être retiré. Mais comment connaître le nombre de points restants, et que risque-t-on pour chaque manquement au code de la route ? Voici un tour d’horizon pratique.

Consulter son solde de points en ligne

Pour connaître précisément le nombre de points sur votre permis, il suffit de vous rendre sur le téléservice Mes Points Permis, accessible depuis le site service-public.fr. Deux moyens d’accès sont proposés :

  • Via FranceConnect, en utilisant les identifiants d’un service partenaire (impots.gouv, Ameli, etc.)

  • Avec votre compte ANTS, en renseignant votre numéro NEPH (numéro d’enregistrement préfectoral harmonisé)

Une fois connecté, vous pouvez :

  • Consulter gratuitement votre solde de points ;

  • Télécharger votre relevé d'information intégral (RII), qui détaille l’historique des pertes et récupérations sur 10 ans ;

  • Obtenir une attestation de droit à conduire sécurisée (relevé d'information restreint).

À noter : il peut y avoir un délai de traitement entre l’infraction et l’apparition de la perte de points dans le système. À l’inverse, la récupération automatique des points sans infraction s’affiche en temps réel.

Barème des retraits de points par infraction

Chaque infraction au code de la route entraîne un retrait de 1 à 6 points, avec un maximum de 8 points retirés en cas d’infractions simultanées.

Barème des retraits de points du permis de conduire
Type d'infraction Exemple Classe / Gravité Points retirés
Excès de vitesse >= 50 km/h 5e classe 6
Alcool au volant >= 0,5 g/l Contravention / Délit 6
Drogue au volant Conduite après usage Délit 6
Refus d'obtempérer Non-respect d’une injonction Délit 6
Non-respect d’un stop Franchissement sans arrêt 4e classe 4
Feu rouge grillé Non-respect d’un feu 4e classe 4
Priorité piéton Piéton engagé ou manifeste l’intention 4e classe 6
Usage du téléphone Tenu en main 4e classe 3
Ceinture non bouclée Conducteur ou passager 4e classe 3
Franchissement de ligne continue Ligne blanche 4e classe 3
Stationnement dangereux Entrave à la sécurité 4e classe 3
Dépassement dangereux Sans visibilité, ligne continue 4e classe 3
Distance de sécurité Non respect 4e classe 3
Chevauchement ligne continue Roue sur la ligne 4e classe 1

Comment récupérer ses points ?

La récupération de points peut se faire de plusieurs manières :

🟢 Automatiquement :

  • 2 points après 6 mois sans infraction, si la dernière infraction a entraîné un retrait de 1 point uniquement.

  • Récupération totale après 2 ans sans infraction (ou 3 ans pour certaines infractions comme les délits ou retraits de 3 points ou plus).

🟠 Via un stage de sensibilisation :

  • Ce stage de 2 jours permet de récupérer jusqu’à 4 points, dans la limite du plafond de 12 points (ou 6 pour un jeune permis).

  • Possible tous les ans, mais non obligatoire, sauf en cas d’invalidation ou en période probatoire après certaines infractions.

En cas de perte totale : permis invalidé

Lorsque le solde atteint 0 point, le permis est invalide. Il doit être repassé (code et conduite, selon les cas), avec interdiction de se représenter pendant 6 mois, voire 1 an en cas de récidive. Le conducteur reçoit alors une lettre recommandée (courrier 48SI) l’informant de la perte de validité de son permis.

FAQ – Mes points permis

Comment connaître mon solde de points ?

Vous pouvez consulter gratuitement votre solde de points via le téléservice "Mes Points Permis" en vous connectant avec FranceConnect ou votre compte ANTS.

Combien de points peut-on perdre en une seule fois ?

Le retrait maximal est de 8 points en cas d'infractions multiples commises simultanément.

Peut-on récupérer ses points automatiquement ?

Oui, après une période sans infraction (6 mois, 2 ans ou 3 ans selon les cas), vous pouvez récupérer des points automatiquement.

Comment fonctionne le stage de récupération de points ?

Il s'agit d'un stage de 2 jours permettant de récupérer jusqu'à 4 points, une fois par an. Il est volontaire ou obligatoire selon la situation.

Que se passe-t-il si je perds tous mes points ?

Votre permis est invalidé. Vous recevez une notification (courrier 48SI) et devez attendre 6 mois (ou 1 an en cas de récidive) avant de pouvoir repasser les examens.

Les jeunes conducteurs ont-ils un capital différent ?

Oui. Le permis probatoire commence avec 6 points et évolue à 12 au bout de 3 ans sans infraction (ou 2 ans en conduite accompagnée).

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Ford GT : La Supercar d'exception entre performance et spéculation

Depuis sa réapparition remarquée, la Ford GT a su captiver l'attention du monde automobile. Bien que les détails précis d'un modèle 2024 soient sujets à l'évolution du marché et des annonces, la génération récente, parfois désignée sous le nom de Ford GT II, a déjà marqué les esprits par ses performances époustouflantes et sa technologie de pointe. Plongeons au cœur de cette machine d'exception, en nous basant sur les informations techniques et économiques disponibles

Depuis sa réapparition remarquée, la Ford GT a su captiver l'attention du monde automobile. Bien que les détails précis d'un modèle 2024 soient sujets à l'évolution du marché et des annonces, la génération récente, parfois désignée sous le nom de Ford GT II, a déjà marqué les esprits par ses performances époustouflantes et sa technologie de pointe. Plongeons au cœur de cette machine d'exception, en nous basant sur les informations techniques et économiques disponibles.

Initialement dévoilée, cette supercar américaine ne lésine pas sur les chiffres. Sous son capot arrière central, on retrouve un puissant moteur V6 3.5 EcoBoost bi-turbo développant, selon les mesures SAE, 647 chevaux, soit l'équivalent de 656 ch DIN. Ce bloc est capable de délivrer un couple impressionnant de 745 Nm, dont une large part est disponible dès 3500 tr/min, garantissant des accélérations foudroyantes.

L'une des clés de ses performances réside dans son poids maîtrisé. Grâce à une architecture extensive en fibre de carbone, la Ford GT affiche une masse limitée à seulement 1385 kg. Ce rapport poids/puissance exceptionnel de 2,14 kg/ch la positionne favorablement face à ses concurrentes directes, telles que la McLaren 675 LT ou la Ferrari 488 GTB. La puissance est transmise aux roues arrière via une boîte de vitesses à double embrayage à 7 rapports, optimisant les passages de vitesse pour une efficacité maximale.

L'aérodynamique joue également un rôle crucial. Des éléments actifs sont intégrés pour ajuster la portance, la traînée et l'équilibre de la voiture en fonction des conditions de conduite, permettant d'atteindre une vitesse de pointe annoncée de 347 km/h.

Un modèle rare et recherché

Sur le plan économique, la Ford GT a rapidement suscité un engouement considérable. Face à une demande largement supérieure aux prévisions initiales (plus de 7000 demandes pour une production initialement limitée à 500 exemplaires), Ford a pris la décision de doubler sa production. Malgré un prix de vente neuf d'environ 400 000 dollars (environ 353 000 euros à l'époque de la publication des données), le constructeur a cherché à éviter la spéculation. Cependant, le marché de l'occasion pour ce modèle d'exception voit déjà les prix s'envoler, témoignant de sa désirabilité et de sa rareté perçue. Les annonces de modèles plus récents, parfois identifiés comme "GT2" et affichant des années comme 2023 ou 2025, confirment la présence continue de cette lignée sur le marché, y compris celui de l'occasion à des valeurs significativement plus élevées que le prix initial.

La Ford GT dans le panthéon des icônes Ford

La Ford GT ne peut être pleinement appréciée sans la replacer dans la riche histoire de Ford, marquée par une succession de modèles qui ont révolutionné l'industrie automobile et marqué les esprits.

Tout a commencé avec la Ford Model T, qui, en rendant l'automobile accessible au plus grand nombre grâce à la production de masse, a fondamentalement changé la société et la manière de se déplacer. Un autre jalon majeur est la Ford Mustang, lancée en 1964, qui a créé le segment des "pony cars" et est devenue un symbole de liberté, de performance abordable et de la culture automobile américaine, une icône dont l'héritage perdure encore aujourd'hui.

Dans le domaine de la performance pure et du sport automobile, la Ford GT40 des années 1960 occupe une place légendaire. Conçue spécifiquement pour défier la domination de Ferrari en endurance, elle a remporté les 24 Heures du Mans à quatre reprises consécutives, un exploit qui a cimenté la réputation de Ford en compétition et a donné naissance à la lignée de supercars GT.

Au-delà des voitures de sport, Ford a également excellé dans d'autres segments avec des modèles emblématiques comme la série F-Series de pick-ups, le véhicule le plus vendu en Amérique du Nord depuis des décennies, synonyme de robustesse et de polyvalence. D'autres modèles comme le Thunderbird, l'Escort, le Focus, le Taurus, l'Explorer, ou plus récemment le retour du Bronco, ont chacun à leur manière contribué à façonner le paysage automobile et l'identité de la marque à différentes époques.

Dans cette illustre généalogie, la Ford GT actuelle (ou GT II) se présente comme l'héritière directe de la légendaire GT40. Elle incarne l'apogée du savoir-faire technologique et de l'esprit de compétition de Ford dans le domaine des supercars. Si la Model T a démocratisé l'automobile et la Mustang a popularisé la performance, la Ford GT actuelle perpétue l'héritage de la GT40 en repoussant les limites de l'ingénierie et de la performance, se positionnant comme une vitrine technologique et un rêve automobile, bien que réservée à une élite. Elle est le témoignage roulant de la capacité de Ford à innover et à produire des véhicules qui marquent leur époque, qu'il s'agisse de transformer la mobilité quotidienne ou de dominer les circuits les plus exigeants du monde.

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Mercedes Classe G : combien coûte vraiment l’icône du tout-terrain ?

Symbole de luxe et de robustesse, la Mercedes Classe G s’est imposée depuis plus de 40 ans comme une référence parmi les tout-terrain haut de gamme. Derrière sa silhouette mythique, ses moteurs puissants et son habitacle cossu, que cache réellement le prix de cette légende allemande ? Neuf ou d’occasion, AMG ou G 500, voici une plongée dans les chiffres.

Symbole de luxe et de robustesse, la Mercedes Classe G s’est imposée depuis plus de 40 ans comme une référence parmi les tout-terrain haut de gamme. Derrière sa silhouette mythique, ses moteurs puissants et son habitacle cossu, que cache réellement le prix de cette légende allemande ? Neuf ou d’occasion, AMG ou G 500, voici une plongée dans les chiffres.

Un prix d’achat qui commence (très) haut

La Mercedes Classe G neuve débute à 149 651 €, en version G 500, animée par un V8 4.0 biturbo. Les clients ont le choix entre les finitions Exclusive Line ou AMG Line, avec de nombreuses options de personnalisation : teintes sur-mesure, selleries bicolores, inserts en carbone, ou encore packs esthétiques noirs.

La version la plus extrême reste la Mercedes-AMG G 63, au V8 585 ch, affichée au minimum à 171 000 €… avant options. Des modèles Brabus, comme la 900 Rocket Edition, produite à 25 exemplaires, dépassent quant à eux 570 000 €, tandis que certaines unités ultra-collectors peuvent atteindre ou dépasser le million d’euros.

Un marché de l’occasion très dynamique

La cote de la Classe G ne faiblit pas. Les modèles d’occasion, selon leur millésime, leur kilométrage et leur motorisation, oscillent entre 70 000 € pour un G 500 ancien (diesel ou essence) et plus de 300 000 € pour un G 63 AMG récent et faiblement kilométré.

Voici quelques références actuelles :

Version Année Prix d’occasion (€) Révision annuelle (€) Pneus (4) (€) Freinage complet (€) Conso moyenne (L/100 km)
G 270 CDI 2002–2005 35 000 – 45 000 600 1 200 1 500 11 – 13
G 500 2015–2020 110 000 – 140 000 800 1 500 2 000 15 – 18
G 63 AMG 2018–2024 160 000 – 250 000 1 200 2 000 2 500 18 – 25
Brabus (Rocket, 900…) 2020+ 500 000 – 1 000 000 1 500+ 2 500+ 3 000+ 20 – 30

Des coûts d’entretien à la hauteur de son standing

Posséder un Classe G, c’est aussi assumer un budget d’entretien conséquent. Ce 4×4 lourd, puissant, bourré d’électronique, et chaussé de pneus surdimensionnés coûte cher à entretenir. Voici quelques estimations :

Élément Fréquence Coût estimé Remarques
Révision annuelle 1 fois par an / 15 000 km 300 € Vidange, filtres, contrôle général
Grosse révision Tous les 50 000 km 600 € Inclut changement des bougies
Vidange boîte MCT Tous les 50 000 à 60 000 km 400 € Recommandée pour préserver la transmission
Train de pneus avant Selon l’usure 460 € Pneus hautes performances
Train de pneus arrière Selon l’usure 630 € Usure plus rapide en conduite dynamique
Freins avant (disques + plaquettes) Selon usage 2 100 € 1 600 € pour les disques + 500 € plaquettes
Freins arrière Selon usage 1 050 € Disques + plaquettes
Réparation bloc ABS En cas de panne 850 € à 2 500 € Souvent réparable sans remplacement complet
Suintements moteur (carter) Vers 150 000 km Jusqu’à 5 000 € Intervention lourde, à surveiller

Sans surprise, la version G 63 AMG est la plus gourmande. Avec ses 585 ch, ses pneus taille XL, ses freins surdimensionnés et son appétit pour le carburant (18 à 25 L/100 km en conduite dynamique), elle peut engendrer un coût annuel supérieur à 6 000 €, hors sinistre ou grosse panne.

Mercedes Classe G : entre culte et passion

Malgré ce coût élevé, la Classe G reste un placement relativement sûr. Les exemplaires bien configurés, dotés d’un historique limpide, conservent une excellente valeur résiduelle, et les éditions limitées, comme le Brabus ou certaines séries spéciales, suscitent un engouement croissant sur le marché des voitures de collection.

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L’intelligence artificielle au secours des automobilistes : vers la fin des arnaques chez le garagiste ?

Dans un garage du futur, la clef à molette pourrait bien être remplacée par une puce. C’est le pari de Sparq, une start-up californienne installée à Irvine, qui a mis au point un dispositif révolutionnaire mêlant intelligence artificielle et diagnostic automobile.

Dans un garage du futur, la clef à molette pourrait bien être remplacée par une puce. C’est le pari de Sparq, une start-up californienne installée à Irvine, qui a mis au point un dispositif révolutionnaire mêlant intelligence artificielle et diagnostic automobile.

Une mécanique dopée à l’IA

Le principe est aussi simple qu’audacieux : un petit boîtier qui se branche sur le port OBD II de la voiture – la prise utilisée par les professionnels pour dialoguer avec l’électronique embarquée. Une fois connecté, l’appareil interroge l’ordinateur de bord du véhicule et transmet ses données à une application mobile. Là, l’intelligence artificielle entre en jeu.

L’application attribue une note sur 100 à l’état général de la voiture, liste les réparations recommandées (avec leur urgence) et fournit une estimation des coûts. Plus fort encore, elle peut écouter un bruit suspect enregistré par l’utilisateur et proposer un diagnostic. À cela s’ajoute une assistance pour décrypter les clauses parfois obscures des contrats d’assurance automobile.

Une réponse à la méfiance généralisée

Ce projet n’est pas né par hasard. Codrin Cobzaru, cofondateur de Sparq, a eu l’idée après que sa compagne lui a raconté – non sans agacement – ses mésaventures répétées chez des garagistes peu scrupuleux. Une frustration partagée par des millions de conducteurs. Selon une étude du site American Trucks, un automobiliste sur deux pense s’être déjà vu proposer des réparations non nécessaires.

Pour Cobzaru et son associé Daniel Nieh, l’ambition est claire : démocratiser l’entretien automobile en redonnant du pouvoir aux conducteurs grâce à la technologie.

Des garagistes bientôt en sursis ?

Avec un prix avoisinant les 500 dollars, Sparq se positionne très en dessous des outils professionnels classiques, qui coûtent souvent plusieurs milliers d’euros. Et contrairement à d’autres solutions du marché, la start-up ne vise pas les technophiles ou les passionnés de mécanique, mais bien le grand public – y compris ceux qui ne savent pas distinguer un cardan d’une bougie.

Le dispositif a été lancé aux États-Unis fin 2024 et a rencontré un certain succès au Salon de l’auto de Los Angeles, où il a été offert à certains visiteurs. Son avenir à l’international reste incertain, mais la voie est toute tracée.

L’IA, nouveau compagnon de route

Cette innovation illustre une tendance de fond : la numérisation galopante de l’automobile. Désormais dotés de capteurs en tout genre et de systèmes informatiques sophistiqués, les véhicules modernes deviennent de véritables ordinateurs sur roues. Et comme tout ordinateur, ils peuvent être lus, compris… et réparés par des intelligences artificielles.

Certains garagistes verront peut-être dans cette démocratisation de l’expertise une menace. D’autres y trouveront un outil complémentaire. Car si l’IA peut poser un diagnostic, elle ne remplacera pas encore de sitôt les mains expertes capables de démonter un moteur ou de remplacer un embrayage dans les règles de l’art.

❓ Question 💡 Réponse
Qui a conçu ce dispositif d’IA pour voiture ? La start-up californienne Sparq, fondée par Codrin Cobzaru et Daniel Nieh.
Comment fonctionne l'appareil ? Il se branche au port OBD II de la voiture et communique avec une application mobile.
Quels services offre l'application ? Diagnostic du véhicule, estimation des réparations, interprétation des contrats d’assurance, interaction vocale avec l’IA.
Quel est le prix du dispositif ? Environ 500 dollars, bien moins qu’un outil professionnel traditionnel.
Quelle est la cible ? Le grand public, y compris les novices en mécanique.
Ce produit est-il disponible en France ? Pas encore. Il est actuellement réservé au marché américain.
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Renault Clio II : La citadine devenue (presque) collection

Alors que les années 1990 s’invitent à nouveau dans les salons auto rétro, la Renault Clio II, deuxième génération de la citadine au losange, s’impose progressivement comme une valeur montante parmi les youngtimers. Produite de 1998 à 2012 (et jusqu’en 2016 dans certains marchés d’Amérique du Sud), la Clio II entame aujourd’hui son virage vers le statut de voiture de collection. Mais faut-il pour autant miser sur elle ? Éléments de réponse.

Alors que les années 1990 s’invitent à nouveau dans les salons auto rétro, la Renault Clio II, deuxième génération de la citadine au losange, s’impose progressivement comme une valeur montante parmi les youngtimers. Produite de 1998 à 2012 (et jusqu’en 2016 dans certains marchés d’Amérique du Sud), la Clio II entame aujourd’hui son virage vers le statut de voiture de collection. Mais faut-il pour autant miser sur elle ? Éléments de réponse.

Une success-story industrielle devenue patrimoine roulant

Lancée en mars 1998, la Clio II prend la relève d’un modèle déjà iconique. Avec plus de 5,6 millions d’exemplaires produits à travers le monde, elle incarne une époque : celle d’un constructeur français qui mise sur la sécurité, l’équipement de série (double airbag, direction assistée) et une gamme pléthorique allant du petit 1.2L essence au fameux 2.0 RS de 182 chevaux. Une palette si large qu’il est encore aujourd’hui difficile de croiser deux Clio II identiques.

Parmi les modèles les plus recherchés, on trouve évidemment les sportives : Clio RS, Jean Ragnotti, ou encore Clio V6 à moteur central arrière, aujourd’hui déjà bien installées dans la sphère collection. Mais d’autres versions plus discrètes gagnent en intérêt : les séries limitées (PlayStation, MTV, Billabong), les finitions haut de gamme (Initiale Paris) ou les premières générations dans un état strictement d’origine.

Une carte grise collection ? C’est désormais possible

Depuis l'entrée en 2025 dans le cercle des véhicules âgés de 30 ans pour les premiers modèles (Clio II 1995-1996, prototypes ou immatriculations précoces), l’accès à la carte grise de collection devient une réalité. Pour cela, le véhicule doit répondre à plusieurs critères : état d’origine, contrôle technique valide, et aucun changement majeur (moteur ou peinture non homologuée par exemple). Cela ouvre des avantages non négligeables : contrôle technique tous les 5 ans, immatriculation spécifique, et dans certains cas, dérogations aux restrictions de circulation.

Un marché en mutation, des prix encore sages

L’intérêt croissant pour la Clio II se reflète timidement sur les prix, encore très accessibles :

Modèle Année Kilométrage Prix constaté État
Clio II 1.2 Authentique 2002 185 000 km ~1 990 € Bonne affaire
Clio II 1.6 RXT 1999 179 000 km ~2 990 € Bon état
Clio II RS 182 2004 Moins de 150 000 km 5 000 à 9 000 € Très recherché
Clio II Jean Ragnotti 2002 Difficile à trouver 10 000 € et + Collector

Autrement dit, pour qui souhaite entrer dans le monde de la collection sans y laisser un salaire annuel, la Clio II fait figure d’outsider solide. Le ticket d’entrée reste inférieur à 3 000 € pour les versions courantes en état correct.

Une mécanique robuste, à condition d’être vigilant

Côté fiabilité, certains blocs font figure de référence, notamment les moteurs atmosphériques 1.2 et 1.4 essence ou encore le 1.9 D et 1.9 dTi, considérés comme "increvables" par la communauté des passionnés. Les dCi plus récents, en revanche, demandent plus d’attention (vanne EGR, injecteurs).

L’entretien régulier est donc crucial pour espérer une évolution positive de la cote. Il est également préférable de choisir un modèle bien conservé (stockage à l’abri, entretien documenté), notamment pour viser l’homologation collection.

Verdict : judicieux ou risqué ?

La Renault Clio II n’a pas encore atteint son pic de cote, ce qui en fait un choix judicieux pour les passionnés de voitures accessibles, les collectionneurs en devenir ou même les jeunes conducteurs souhaitant un véhicule au charme rétro sans les inconvénients des voitures très anciennes.

Elle offre aujourd’hui :

  • Un design encore dans l’air du temps, surtout dans ses phases 2 et 3.

  • Un usage quotidien possible, contrairement à d’autres youngtimers.

  • Un investissement raisonnable, avec un potentiel de revalorisation modéré à moyen terme.

À surveiller pour investir malin :

  • Préférer les versions peu kilométrées, d’origine, avec historique limpide.

  • Miser sur les finitions rares, les séries spéciales ou les motorisations atypiques.

  • Vérifier la disponibilité des pièces détachées (encore largement assurée en 2025).

👉 En résumé : La Clio II n’est pas encore une icône, mais elle en prend clairement le chemin. Et pour ceux qui souhaitent rouler différent tout en préparant un placement affectif, elle constitue un choix plus que pertinent.

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Régime moteur optimal à 130 km/h : la clé d’une conduite économique et durable 🚗

Sur l’autoroute française, la vitesse limite de 130 km/h est synonyme de régularité et de distance. Mais à cette allure, une question technique s’impose à tous les conducteurs soucieux de leur budget carburant et de la longévité de leur moteur : quel est le régime moteur idéal pour rouler à 130 km/h ?

Sur l’autoroute française, la vitesse limite de 130 km/h est synonyme de régularité et de distance. Mais à cette allure, une question technique s’impose à tous les conducteurs soucieux de leur budget carburant et de la longévité de leur moteur : quel est le régime moteur idéal pour rouler à 130 km/h ?

La réponse dépend de nombreux facteurs, à commencer par le type de motorisation. Essence ou diesel, boîte manuelle ou automatique, chaque configuration a ses propres zones de confort. Voici un tour d’horizon des bonnes pratiques pour rouler efficacement à 130 km/h.

Comprendre le régime moteur : un indicateur capital 🔧

Le régime moteur, exprimé en tours par minute (tr/min), reflète la vitesse de rotation du vilebrequin. Sur le tableau de bord, c’est le compte-tours qui vous informe de ce chiffre crucial. Pourquoi s’y intéresser ? Parce qu’un régime mal adapté entraîne :

  • Une surconsommation de carburant

  • Une usure prématurée du moteur

  • Une réduction du confort de conduite

Essence ou diesel : deux philosophies différentes 🛠️

Les moteurs essence et diesel ne parlent pas le même langage en matière de régime moteur. À 130 km/h, les plages optimales varient sensiblement :

Motorisation Régime optimal à 130 km/h Observations
Essence 2 000 – 2 500 tr/min Meilleur compromis performance/conso
Diesel 1 500 – 2 000 tr/min Exploite le couple à bas régime

💡 Le moteur diesel est conçu pour tirer profit d’un couple maximal à bas régime. Cela lui permet de maintenir une vitesse élevée à un régime bas, idéal pour les longs trajets. À l’inverse, le moteur essence exige un régime plus élevé pour une puissance équivalente.

Exemples concrets : les écarts entre modèles 🧪

Sur le terrain, les données varient considérablement d’un modèle à l’autre :

Modèle Boîte Régime à 130 km/h
Volkswagen Golf TDI 130 (6e) Manuelle ~3 000 tr/min
Golf TDI 110 (5e) Manuelle ~2 200 tr/min
Peugeot Boxer 130ch Manuelle ~3 300 tr/min
BMW 530xd (6e) Automatique ~2 000 tr/min
Citroën C4 1.6 HDi 92 (5e) Manuelle ~3 000 tr/min
Toyota Avensis D4D 126 (6e) Manuelle ~2 200 tr/min
Renault Clio 2 1.9d 65ch (5e) Manuelle ~3 200 tr/min

On le voit : la conception de la boîte de vitesses influe directement sur le régime. Une 6e bien étagée permet de rouler à 130 km/h à régime bas, réduisant bruit et consommation.

Consommation et performance : trouver le juste milieu ⛽

Plus le régime moteur est élevé, plus la consommation grimpe. Mais attention à ne pas tomber dans l’excès inverse : un régime trop bas, dit sous-régime, provoque à-coups, encrassement et manque de reprise.

🧠 Astuce expert : Sur autoroute, utilisez le régulateur de vitesse pour stabiliser votre régime moteur. Cela évite les micro-accélérations inutiles, grandes consommatrices de carburant.

Bonnes pratiques pour rouler efficacement à 130 km/h ✅

Voici nos conseils de professionnels pour optimiser votre régime moteur :

  • Utilisez le rapport le plus élevé disponible (6e ou 7e si possible)

  • Anticipez les reliefs pour éviter les changements brusques de régime

  • Évitez de surcharger inutilement votre véhicule

  • Contrôlez régulièrement le compte-tours, surtout en conduite manuelle

  • Changez les vitesses dans la bonne plage :

    • Diesel : passez les rapports entre 1 500 et 2 000 tr/min

    • Essence : entre 2 000 et 2 500 tr/min

Le compte-tours : votre allié de tous les instants 🔍

Le compte-tours ne ment jamais. Il permet d’éviter les deux ennemis majeurs de la mécanique :

Situation Signes Conséquences
Sous-régime Vibrations, à-coups, manque de réactivité Encrassement, usure moteur
Surrégime Bruit moteur excessif, consommation élevée Risque de casse moteur

Conseil bonus : décalaminage à haute vitesse 🧼

À long terme, rouler à bas régime en continu peut encrasser votre moteur. De temps à autre, un bref passage à un régime plus élevé (3 500 – 4 000 tr/min sur voie rapide) aide à éliminer les dépôts de calamine. Faites-le moteur chaud et sur un trajet dégagé, sans en abuser.

Conclusion : rouler juste, c’est rouler loin… et malin 🧭

Maîtriser le régime moteur à 130 km/h, c’est bien plus qu’une affaire de technique : c’est un levier concret d’économie, de durabilité et de confort. Que vous conduisiez un SUV diesel sur autoroute ou une compacte essence pour vos trajets quotidiens, comprendre le comportement de votre moteur vous permet non seulement de préserver votre mécanique, mais aussi de réduire vos frais de carburant – sans sacrifier la performance.

Mais cette réflexion ne s’arrête pas là. Le régime moteur n’est qu’un des nombreux paramètres qui influencent l'efficacité de votre véhicule. Pour aller plus loin dans l’optimisation de votre conduite et de vos coûts d’usage, vous pouvez également vous pencher sur :

  • 🔋 Le bon moment pour passer à une motorisation hybride ou électrique, dont les régimes de fonctionnement diffèrent radicalement

  • 📦 L’influence du poids embarqué et du chargement sur les performances et la consommation

  • 🚘 L’aérodynamisme du véhicule, souvent négligé mais crucial à haute vitesse

  • ⚙️ Le rôle de la pression des pneus, directement liée au rendement moteur

  • 🛞 La boîte de vitesses automatique ou robotisée, et ses stratégies d’optimisation du régime

Aspect Action recommandée
Utilisation du compte-tours Maintenir entre 2 000 et 3 000 tr/min (selon motorisation)
Conditions externes Adapter la vitesse et le régime aux conditions météo
Entretien Vérifier filtres, huile, et pression des pneus
Transmission Privilégier le mode « éco » ou le rapport le plus élevé
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Peugeot RCZ : quel budget prévoir pour s’offrir et entretenir ce coupé sportif français ?

Longtemps restée une exception dans le catalogue Peugeot, la RCZ est aujourd’hui un coupé d’occasion qui fait encore tourner les têtes. Avec son design audacieux, ses motorisations nerveuses et son comportement routier affûté, elle s’adresse aux passionnés qui veulent du plaisir sans tomber dans le luxe inaccessible. Mais qu’en est-il du budget ? Voici une enquête complète sur le coût d’achat et d’entretien d’une Peugeot RCZ.

Longtemps restée une exception dans le catalogue Peugeot, la RCZ est aujourd’hui un coupé d’occasion qui fait encore tourner les têtes. Avec son design audacieux, ses motorisations nerveuses et son comportement routier affûté, elle s’adresse aux passionnés qui veulent du plaisir sans tomber dans le luxe inaccessible. Mais qu’en est-il du budget ? Voici une enquête complète sur le coût d’achat et d’entretien d’une Peugeot RCZ.

Un prix d’achat encore attractif

Sur le marché de l’occasion, les Peugeot RCZ se négocient entre 7 000 € et 29 000 € selon l’année, le kilométrage et la version.

  • Les modèles essence 1.6 THP 155 ou 156 ch sont les plus fréquents et les plus accessibles, souvent en dessous des 10 000 € pour un kilométrage autour de 120 000 km.

  • Le THP 200, plus sportif, s’affiche entre 10 000 et 16 000 €.

  • Le diesel 2.0 HDi 163, apprécié pour sa sobriété, est très prisé des gros rouleurs et se vend à prix équivalent.

  • La version RCZ R, véritable collector avec ses 270 ch, peut encore atteindre 28 000 € en très bon état.

L’entretien courant : raisonnable mais spécifique

Malgré son allure sportive, la RCZ partage beaucoup de pièces avec d’autres modèles Peugeot, ce qui facilite l’approvisionnement en pièces d’usure. Les révisions standards sont comparables à celles d’une 308 GT.

  • Vidange : En moyenne 94 € (jusqu'à 400 € chez Peugeot selon les témoignages).

  • Révision complète : Environ 158 €.

  • Courroie de distribution : 571 €.

  • Embrayage : 682 €.

  • Plaquettes de frein : 96 €, disques : 242 €.

  • Amortisseurs avant : 342 €.

  • Batterie : 161 €.

  • Recharge clim : 209 €.

L'entretien est donc à la portée d'un budget moyen, avec des coûts qui restent maîtrisés, sauf pour certaines pièces spécifiques.

Pneus, consommation : à surveiller

Côté pneumatiques, les dimensions varient du 18 au 19 pouces selon les finitions, avec un coût significatif.

  • Pneus avant : environ 400 € le train.

  • Durée de vie : 20 000 à 30 000 km selon le style de conduite.

Pour la consommation, les retours utilisateurs sont homogènes :

  • Essence THP 156/200 : entre 6,5 L/100 km en conduite "pépère" à 14 L/100 en conduite sportive ou montagne.

  • Diesel HDi : de 5,5 L/100 km sur autoroute à 7 L/100 km en mixte.

Témoignages : une voiture plaisir, mais accessible

« J'en suis à ma deuxième RCZ, dont une R. Entretien abordable, seule la monte de pneus peut faire grimacer », explique Marc, propriétaire depuis 5 ans.

Jean-André, futur acquéreur, s’interrogeait sur la vidange : « 400 €, c’est quand même un budget, mais vu le style et les performances, ça reste raisonnable ».

Bernard, un autre propriétaire, résume : « Voiture plaisir, confortable et fiable. En 25 000 km, j'ai juste changé deux pneus à 500 € à l'avant, mais rien d’autre. »

Marc_Surcouf insiste sur la consommation : « En ville, c'est autour de 8 L, mais sur autoroute, je descends à 6,5 L. Et l'entretien, je le fais moi-même, c'est simple à part le filtre à huile bien caché. »

Rareté des pièces carrosserie : à anticiper

Attention tout de même, certains éléments de carrosserie (pare-chocs, capot, ailes spécifiques) peuvent être longs à obtenir et coûteux, car la RCZ n’a été produite qu’à 68 000 exemplaires.

Un plaisir abordable, passion assumée

La Peugeot RCZ est une voiture plaisir par excellence, qui reste accessible à l'achat et dont les coûts d'entretien sont raisonnables pour un coupé sportif. Les versions essence sont ludiques, les diesels économes, et l'entretien est dans la moyenne, tant qu'on anticipe les périodes d’usure.

Pour qui cherche un compromis entre design, performance et budget maîtrisé, la RCZ demeure une excellente affaire sur le marché de l’occasion français.

Questions fréquentes Peugeot RCZ :

Question Réponse
Quel est le prix moyen d’une Peugeot RCZ d’occasion ? Entre 7 000 € et 15 000 €, selon l’année, le kilométrage et la finition.
Quels sont les moteurs disponibles ? Essence 1.6 THP (156, 200 ou 270 ch) et diesel 2.0 HDI 163 ch.
Quel est le coût moyen d’une révision ? Environ 158 €, selon les garages.
Quel est le prix pour une vidange ? Environ 94 €.
Quel est le budget pour changer les pneus ? Environ 400 € à 500 € le train de pneus avant, selon la monte (18 ou 19 pouces).
Quelle est la consommation moyenne en essence ? Entre 6,5 l/100 km (autoroute) et 8 à 14 l/100 km (montagne, conduite sportive).
Y a-t-il un risque de pénurie de pièces ? Faible, sauf pour certaines pièces de carrosserie spécifiques au modèle.
Quel est le prix d’un changement d’embrayage ? Environ 682 €.
Est-ce une voiture adaptée à un budget moyen ? Oui, selon plusieurs propriétaires, c’est un coupé plaisir relativement accessible à entretenir.
Quels sont les risques à long terme ? Les pièces rares de carrosserie et l’usure rapide en conduite sportive (pneus, freins).
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Waymo et Toyota : vers une voiture autonome dans votre garage ?

Waymo, la filiale d’Alphabet spécialisée dans la conduite autonome, pourrait bientôt franchir une étape historique : celle de la vente de voitures autonomes aux particuliers. Jusqu’ici réservée à un usage professionnel sous forme de robotaxis, sa technologie pourrait désormais s’inviter dans les garages privés grâce à un partenariat stratégique avec le constructeur japonais Toyota

Waymo, la filiale d’Alphabet spécialisée dans la conduite autonome, pourrait bientôt franchir une étape historique : celle de la vente de voitures autonomes aux particuliers. Jusqu’ici réservée à un usage professionnel sous forme de robotaxis, sa technologie pourrait désormais s’inviter dans les garages privés grâce à un partenariat stratégique avec le constructeur japonais Toyota.

🚖 Une révolution bien enclenchée

Depuis plusieurs années, Waymo s’est imposé comme le leader mondial du transport autonome. Avec plus de 250 000 trajets par semaine assurés par ses robotaxis aux États-Unis, la société est la seule à proposer un service commercial de transport sans conducteur dans des villes comme San Francisco, Los Angeles ou Phoenix.

Mais désormais, l’objectif est clair : sortir du cadre expérimental ou professionnel, et rendre cette technologie accessible à monsieur et madame Tout-le-Monde.

🤝 Un partenariat stratégique avec Toyota

C’est par un communiqué commun que Waymo et Toyota ont officialisé leur rapprochement. L’objectif : développer une plateforme commune intégrant les technologies autonomes de Waymo dans des véhicules Toyota destinés à un usage personnel.

« La mission de Waymo est d’être le conducteur le plus digne de confiance au monde », rappelle Hiroki Nakajima, vice-président exécutif de Toyota. « Cela nécessite des partenaires mondiaux comme Toyota, qui partagent notre engagement à améliorer la sécurité routière. »

Cette collaboration pourrait marquer un tournant pour l’industrie automobile : permettre à des particuliers d’acheter, d’utiliser et d’entretenir des véhicules 100 % autonomes.

⚙️ Une réponse directe à Tesla

Ce mouvement stratégique intervient alors que Tesla prépare le déploiement de ses propres robotaxis à Austin, au Texas. Contrairement à Waymo, Tesla mise sur une approche dite « full self-driving » supervisée par intelligence artificielle et caméras, sans lidar ni capteurs lourds.

Elon Musk a d’ailleurs affirmé vouloir proposer à la vente des véhicules entièrement autonomes à court terme, estimant que son approche coûterait bien moins cher que celle de Waymo. Le patron de Tesla mise sur une démocratisation rapide du concept.

🌍 Des enjeux industriels majeurs

Si Waymo vendait demain des véhicules autonomes à grande échelle, les implications seraient nombreuses :

  • Sûreté routière renforcée, avec des véhicules capables de réagir mieux que l’humain ;

  • Accessibilité accrue, pour les personnes âgées ou à mobilité réduite ;

  • Réduction de l’usage de la voiture individuelle, via des flottes mutualisées autonomes.

Mais cette mutation pose aussi des défis : quel cadre juridique pour un véhicule sans conducteur ? Quelle responsabilité en cas d’accident ? Quel modèle économique adopter pour des voitures très technologiques et onéreuses à produire ?

🔮 Une perspective encore floue, mais crédible

Pour l’instant, aucun calendrier n’a été officiellement annoncé. Sundar Pichai, PDG d’Alphabet, évoque une « option à l’avenir » concernant la vente aux particuliers. L’enjeu est d’abord technique et réglementaire. Mais l’ambition est bel et bien là.

À court terme, Toyota pourrait intégrer des véhicules Waymo dans sa propre flotte de covoiturage. À moyen terme, une Corolla ou une Prius totalement autonome pourrait apparaître sur le marché… et transformer la mobilité urbaine.

❓ Question 💡 Réponse
Quel est le projet de Waymo ? Vendre des voitures autonomes aux particuliers, en plus de ses robotaxis actuels.
Avec quel constructeur Waymo collabore-t-il ? Toyota, dans le cadre d’un partenariat stratégique mondial.
Quel est l’objectif de ce partenariat ? Intégrer la technologie Waymo dans les véhicules Toyota pour un usage personnel.
Pourquoi ce projet est-il stratégique ? Il permettrait à Waymo de concurrencer Tesla sur le marché des véhicules autonomes.
Quand ces voitures seront-elles disponibles ? Aucun calendrier officiel n’est communiqué, mais le projet est sérieusement envisagé.
Quels sont les enjeux ? Sécurité, accessibilité, cadre juridique, modèle économique et coûts industriels.
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Quel budget pour acheter et entretenir une Toyota Celica ?

La Toyota Celica est une icône de l'automobile japonaise, produite de 1970 à 2006 sur sept générations. Sportive, fiable et au style souvent avant-gardiste, elle s'impose comme un choix prisé pour les amateurs de coupés anciens ou de youngtimers. Mais combien coûte-t-elle à l'achat et à l'entretien aujourd'hui ? Voici un tour d'horizon par génération.

La Toyota Celica est une icône de l'automobile japonaise, produite de 1970 à 2006 sur sept générations. Sportive, fiable et au style souvent avant-gardiste, elle s'impose comme un choix prisé pour les amateurs de coupés anciens ou de youngtimers. Mais combien coûte-t-elle à l'achat et à l'entretien aujourd'hui ? Voici un tour d'horizon par génération.

Génération 1 (1970-1977) : La Celica TA22 et RA28, le coupé seventies

Première mouture emblématique au look très américain, elle est très recherchée aujourd'hui, notamment la version fastback RA28. Peu d'exemplaires en France, prix élevés pour les beaux modèles restaurés.

Budget d'achat : 20 000 à 40 000€ Entretien : Mécanique simple mais pièces rares

Génération 2 (1977-1981) : Plus grande et plus carrée

Plus confidentielle en Europe, elle reste abordable. Même architecture propulsion, moteurs modestes mais fiables.

Budget d'achat : 8 000 à 15 000€ Entretien : Entretien facile, bonne base pour amateur averti

Génération 3 (1981-1985) : Le passage au style anguleux

Dernier modèle à propulsion avant le passage à la traction. Souvent oubliée, elle constitue un bon compromis budget / caractère.

Budget d'achat : 5 000 à 10 000€ Entretien : Peu coûteux, éligible collection

Génération 4 (1985-1989) : T160 et l'arrivée de la traction

C'est l'époque du changement de philosophie : la traction avant remplace la propulsion. Elle gagne en confort et en modernité. Versions turbo 4WD rares.

Budget d'achat : 5 000 à 12 000€ Entretien : Accessible, pièces encore trouvables

Génération 5 (1989-1993) : La ST182 / ST185 et la célèbre Carlos Sainz

Elle se distingue par ses versions GT-Four à transmission intégrale. La Carlos Sainz Edition (1992) est très convoitée. Design fluide, bons moteurs.

Budget d'achat : 6 000 à 30 000€ (selon la version) Entretien : Suivi important sur les 4WD, solide pour les ST

Génération 6 (1993-1999) : La T200, look plus agressif

Plus large, plus basse, la Celica adopte un style moderne. Existence de versions cabriolet. Les GT-Four (205 ch) sont très prisées.

Budget d'achat : 6 000 à 25 000€ Entretien : Distribution à surveiller, modèles globalement fiables

Génération 7 (1999-2006) : La T230, l'ultime Celica

Plus légère, plus vive, cette génération embarque les moteurs VVT-i de 143 ou 192 ch (version TS). Style aiguisé, comportement tranchant.

Budget d'achat : 4 000 à 12 000€ Entretien : Peu coûteuse, économique à l'usage

Coûts d'entretien généraux

En moyenne, la révision générale coûte entre 220 et 300 € selon le modèle. La fréquence recommandée est tous les 15 000 km ou 1 an. Certaines pièces comme les bougies, filtres, plaquettes, pneus et vidanges sont très accessibles pour les dernières générations. Pour les anciennes, les pièces peuvent devenir rares.

Conseil : Toujours prévoir un budget "imprévu" de 10 à 20% du prix d'achat pour les réparations ou l'entretien initial.

En résumé

La Toyota Celica est une sportive accessible, mais son budget varie fortement selon la génération. Si les dernières versions sont économiques, les premières générations restaurées deviennent des collectors cotés. En bon état et bien entretenue, une Celica est une voiture fiable et plaisir qui traverse les décennies sans perdre son charme.

❓ Question ✅ Réponse
Combien de générations de Toyota Celica ont été produites ? 7 générations, de 1970 à 2006.
Quelle est la génération la plus convoitée par les collectionneurs ? La 4e génération (1985-1989), notamment en version GT-Four.
Quel est le modèle emblématique de la 5e génération ? La Celica GT-Four Carlos Sainz (1990-1993).
Quel budget prévoir pour une Celica en bon état ? Entre 4 500 € et 30 000 € selon l’année, la version et l’état.
Quel est le coût moyen d'une révision générale ? Environ 245 € pour les versions les plus courantes.
Quels sont les principaux coûts d’entretien ? Vidanges, filtres, bougies, pneus, ligne d’échappement, embrayage, etc.
Les pièces sont-elles encore disponibles ? Globalement oui, mais certaines pièces rares peuvent nécessiter des recherches ou des importations.
La Celica est-elle une voiture fiable ? Oui, particulièrement les versions équipées des moteurs Toyota 1.6 à 2.0 L réputés pour leur robustesse.
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Maserati Ghibli : le rêve italien à quel prix ?

La Maserati Ghibli fait tourner les têtes et rugir les moteurs depuis sa renaissance en 2013. Berline au charme latin, concurrente des BMW Série 5, Mercedes Classe E et Audi A6, elle séduit par sa ligne racée, ses mécaniques nobles et un standing à l’italienne. Mais si l’émotion est incluse de série, le ticket d’entrée – et surtout l’entretien – méritent d’être examinés de près.

La Maserati Ghibli fait tourner les têtes et rugir les moteurs depuis sa renaissance en 2013. Berline au charme latin, concurrente des BMW Série 5, Mercedes Classe E et Audi A6, elle séduit par sa ligne racée, ses mécaniques nobles et un standing à l’italienne. Mais si l’émotion est incluse de série, le ticket d’entrée – et surtout l’entretien – méritent d’être examinés de près.

💶 Combien coûte une Maserati Ghibli d'occasion ?

Le marché est vaste et les écarts de prix importants. D’après les 108 annonces analysées :

  • Entrée de gamme diesel (3.0 V6 275) : dès 26 000 € (modèles 2014-2016, +120 000 km).

  • Versions essence 3.0 V6 350/430 ch : entre 35 000 € et 55 000 € selon kilométrage et finition.

  • Versions hybrides 2.0 330 ch (à partir de 2020) : environ 50 000 € à 65 000 €.

  • Ghibli Trofeo V8 580 ch (neuf ou très récent) : de 170 000 € à plus de 200 000 €.

Le rapport prix/prestation est attractif, notamment en diesel, mais attention : le vrai coût se révèle... après.

🔧 Un entretien digne d’un blason

🔧 Poste 📅 Fréquence 💶 Coût estimé
Révision simple (vidange + filtres) Tous les 20 000 km 495 €
Révision complète (filtres, bougies, liquides, diagnostic) Tous les 40 000 km 1 160 €
Vidange boîte auto + crépine Tous les 60 000 km 770 €
Remplacement des bougies Vers 70 000 km Inclus dans révision complète
Pneus 20 pouces (unité) Selon usure (≈30 000 km) 870 €
Disques de frein Selon conduite 685 €
Plaquettes Usure variable 645 €
Turbos (risque vers 100 000 km) Si à remplacer 2 440 € chacun
Collecteurs d’échappement (risque vers 80 000 km) En cas de fissure 6 020 €

💡 En résumé : l’entretien annuel peut vite frôler les 1 000 à 2 000 €, hors grosses réparations.

🛡️ Assurance & fiscalité : l'exclusivité a un prix

Une Maserati Ghibli essence de 350 à 430 ch (puissance fiscale de 23 à 29 CV) coûtera :

  • Assurance tous risques : entre 1 400 € et 2 500 € / an, selon bonus/malus et zone géographique.

  • Malus écologique : évité sur les modèles d’occasion, mais à noter pour les versions neuves (jusqu’à 40 000 € sur la Trofeo V8 selon CO₂).

✅ Les atouts de la Ghibli

  • Exclusivité : une alternative rare et valorisante aux berlines allemandes.

  • Esthétique : une ligne intemporelle et une sonorité noble.

  • Équipement et confort : notamment en finition GranLusso ou GranSport.

  • Motorisations Ferrari pour les V6 essence.

⚠️ Les points faibles à considérer

  • Entretien coûteux et réseau limité.

  • Fiabilité électronique à surveiller sur les premiers millésimes.

  • Décote rapide, surtout en diesel.

  • Poids élevé, qui impacte l’agilité et l’usure.

🧾 Conclusion : luxe abordable ou gouffre financier ?

La Maserati Ghibli séduit par sa prestance unique et sa polyvalence, notamment en version hybride. Mais attention : derrière son prix d’achat attractif se cache un entretien d’exception, qui exige un budget rigoureux et un bon carnet d’entretien. Un modèle à privilégier pour les passionnés avertis… ou les rêveurs bien conseillés.

❓ Question ✅ Réponse
💰 Quel est le prix d'achat d'une Maserati Ghibli d'occasion ? Entre 25 000 € et plus de 200 000 € selon la version, l'année et le kilométrage.
🛠️ Combien coûte une révision simple ? Environ 495 €, tous les 20 000 km.
🔧 Quel est le tarif d’une révision complète ? Environ 1 160 €, tous les 40 000 km.
⚙️ Quand faut-il vidanger la boîte automatique ? Tous les 60 000 km, pour un coût d’environ 770 €.
🔥 Quel est le prix d’un turbo en cas de remplacement ? Environ 2 440 € par turbo, risque d’usure à partir de 100 000 km.
💨 Les collecteurs d’échappement sont-ils fragiles ? Oui, ils peuvent se fissurer dès 80 000 km. Remplacement : 6 020 €.
🛞 Combien coûtent les pneus et freins ? Pneu 20" : 870 €/u, disques : 685 €, plaquettes : 645 €.
📈 Quel est le budget annuel moyen d’entretien ? Environ 1 000 à 2 000 € par an, hors grosses réparations.
🧾 L'assurance est-elle onéreuse ? Oui, les primes sont élevées (véhicule de luxe), variables selon profil et usage.
⚠️ La Maserati Ghibli est-elle fiable ? Plutôt fiable si bien entretenue, mais certains éléments coûtent cher à remplacer.
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Bien choisir ses pneus : un enjeu clé pour votre sécurité et votre portefeuille

Lorsqu’il s'agit d’entretenir son véhicule, le choix des pneus est loin d’être un détail. Ils sont en effet le seul point de contact entre votre voiture et la route. Leur rôle est capital pour assurer votre sécurité, optimiser votre confort de conduite et même réduire votre consommation de carburant.

Lorsqu’il s'agit d’entretenir son véhicule, le choix des pneus est loin d’être un détail. Ils sont en effet le seul point de contact entre votre voiture et la route. Leur rôle est capital pour assurer votre sécurité, optimiser votre confort de conduite et même réduire votre consommation de carburant.

Pourquoi est-il crucial de choisir des pneus adaptés à votre véhicule ?

Pour garantir une tenue de route optimale en toute saison, il est essentiel de choisir des pneus adaptés à votre style de conduite et aux conditions climatiques. Mister-Auto propose justement une gamme de pneus à prix imbattables couvrant toutes les catégories : pneus été, hiver et 4 saisons, issus des plus grandes marques du marché.

Le choix du bon pneumatique influe directement sur la tenue de route et la durée de vie de votre véhicule.

Les pneus ne se ressemblent pas tous, et pour cause : leur composition et leur design sont pensés pour des usages très différents. Un pneu été offrira d'excellentes performances sur route sèche et chaude, tandis qu’un pneu hiver vous assurera une adhérence optimale sur chaussée froide, humide ou enneigée.

Le pneu 4 saisons, quant à lui, est un compromis intéressant pour les conducteurs souhaitant éviter le changement biannuel, tout en circulant en sécurité tout au long de l'année.

Des pneus usés réduisent significativement l’adhérence sur sol mouillé, augmentant ainsi les distances de freinage et le risque d’aquaplaning. Par exemple, à 90 km/h, la distance d’arrêt sur chaussée mouillée peut passer de 53 mètres avec des pneus en bon état à 62 mètres avec des pneus usés, soit une augmentation de près de 9 mètres.

Comment choisir vos pneus sans vous tromper ?

Avant tout achat, prenez en compte plusieurs critères :

  • Les dimensions de vos pneus actuels (inscrites sur le flanc de votre pneu)

  • Votre style de conduite (urbaine, autoroutière, tout-terrain…)

  • Le climat de votre région

  • Votre budget

Sur Mister-Auto, vous pouvez facilement identifier la bonne référence en sélectionnant simplement votre véhicule. Vous bénéficiez ainsi d’une compatibilité garantie, en plus de tarifs particulièrement compétitifs et d’une livraison gratuite dès l'achat de deux pneus.

Opter pour des pneus 4 saisons est un choix judicieux pour ceux qui souhaitent éviter le changement saisonnier.

Pneus de grandes marques à petit prix : un pari réussi avec Mister-Auto

En tant que filiale du groupe Stellantis, Mister-Auto propose une large sélection de pneus issus des plus grandes marques reconnues pour leur qualité : Michelin, Goodyear, Continental, Bridgestone, Hankook, et bien d’autres. Vous profitez ainsi d’une expertise de confiance, tout en bénéficiant des avantages du e-commerce : prix attractifs, paiement en plusieurs fois, retours possibles sous 30 jours, et une livraison rapide et gratuite.

C’est aussi ce qui vaut à Mister-Auto d’être régulièrement récompensé pour la qualité de son service, notamment au Palmarès Meilleure Livraison e-commerce 2024.

À lire aussi : Comment savoir quand changer ses pneus ? – Les signes qui ne trompent pas

Un entretien régulier pour prolonger la durée de vie de vos pneus

Une fois vos pneus achetés, leur entretien est essentiel pour garantir leur longévité :

  • Vérifiez régulièrement la pression (au moins une fois par mois)

  • Surveillez l’usure de la bande de roulement

  • Faites équilibrer vos roues à chaque changement de pneus

  • Alternez leur position pour favoriser une usure uniforme

Pensez également à faire contrôler vos pneus avant l’hiver, même si vous utilisez des pneus toutes saisons : la sécurité n’a pas de prix.

Rédigé par l’équipe du Comptoir partenaire.

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Lotus Elise : quel budget pour s'offrir et entretenir cette icône sportive ?

Petite par la taille mais grande par les sensations qu'elle procure, la Lotus Elise incarne l'essence même de la voiture de sport : légère, vive, sans superflu. Mais quel budget faut-il prévoir pour acquérir et entretenir cette légende automobile ? Plongée dans les coûts réels d'une passion pas si inaccessible.

Petite par la taille mais grande par les sensations qu'elle procure, la Lotus Elise incarne l'essence même de la voiture de sport : légère, vive, sans superflu. Mais quel budget faut-il prévoir pour acquérir et entretenir cette légende automobile ? Plongée dans les coûts réels d'une passion pas si inaccessible.

Achat : entre 24 000 € et 80 000 € selon les versions

Sur le marché de l'occasion, l'offre est variée :

  • Premières générations (S1/S2) des années 2000-2005 : à partir de 24 000 € pour des modèles de plus de 80 000 km.

  • Elise 111R ou SC : entre 35 000 € et 50 000 €, selon l'état et les équipements (modèles de 2007 à 2010 notamment).

  • Elise Sport 220 et Cup 250 récentes (2015-2021) : de 50 000 € à 80 000 €, souvent avec moins de 30 000 km.

Bon à savoir : les versions spéciales (20th Anniversary, Cup, Edition Finale) sont particulièrement recherchées et conservent très bien leur valeur.

Entretien : raisonnable pour une sportive... mais pas négligeable

La philosophie Lotus reste fidèle à ses fondamentaux : simplicité et légèreté pour réduire les coûts mécaniques. Mais il faut rester vigilant sur plusieurs points :

Révisions

  • Petit entretien (vidange, filtres) : environ 375 €, à effectuer tous les 10 000 km ou tous les ans.

  • Grand entretien (avec contrôle approfondi) : environ 610 €.

Moteur

  • Bloc Toyota (1.6L ou 1.8L) réputé fiable et endurant.

  • Distribution par chaîne, donc pas de courroie à remplacer, mais tension à vérifier à 100 000 km.

Transmission

  • Réfection boîte : 1 620 € si la sélection devient dure.

  • Embrayage complet (pièces et main-d’œuvre) : 1 430 €.

Freins et pneus

  • Jeu de plaquettes : environ 255 €,

  • Jeu de disques : 430 €,

  • Train de pneus (16 et 17 pouces) : environ 500 € montés.

Carrosserie

Attention : le châssis aluminium extrudé-collé n’est pas réparable en cas de choc important. Un remplacement complet coûte environ 15 770 € de pièces plus 70 heures de main-d’œuvre – un désastre financier en cas d'accident majeur.

Assurance : accessible pour un profil raisonnable

En fonction du profil conducteur, du kilométrage annuel et de l’usage, le coût d'assurance d'une Lotus Elise varie :

  • Assurance tous risques : entre 800 € et 1 800 € par an.

  • Les versions "S" ou "Cup" plus puissantes entraînent souvent une prime plus élevée.

Verdict : une passion accessible... avec des précautions

S’offrir une Lotus Elise, c’est avant tout acheter des sensations brutes et un rapport direct à la route, loin des GTI aseptisées.
Si l’achat est relativement accessible pour une icône automobile, l'entretien doit être rigoureux et les réparations sérieuses évitées à tout prix (notamment les chocs).

Conseil : privilégier un exemplaire avec un historique limpide et des factures d'entretien suivies, même si cela implique d'y mettre un peu plus à l'achat. La Lotus Elise est un placement émotionnel autant qu’un investissement raisonnable.

❓ Question ✅ Réponse
💶 Quel est le prix d'achat moyen d'une Lotus Elise ? Entre 24 000 € (anciens modèles) et 80 000 € (versions récentes et limitées).
🛠️ Combien coûte un petit entretien annuel ? Environ 375 €, à prévoir tous les 10 000 km ou 1 fois par an.
🔧 Quel est le coût d'un grand entretien ? Environ 610 €, incluant davantage de vérifications mécaniques.
⚙️ Que coûte un remplacement d'embrayage ? Environ 1 430 €, pièces et main d’œuvre comprises.
🛞 Combien coûtent pneus et freins ? Environ 500 € pour un jeu de pneus, 255 € pour les plaquettes, 430 € pour les disques.
🛡️ Combien coûte l'assurance annuelle ? Entre 800 € et 1 800 € selon le profil et l'usage.
🚗 Quels sont les risques majeurs en cas d'accident ? Le châssis en aluminium n'est pas réparable ; remplacement complet à 15 770 € + main-d'œuvre.
🏆 Quels sont les principaux atouts de la Lotus Elise ? Sensations de conduite pures, rapport prix/plaisir exceptionnel, futur collector.
⚠️ Et les faiblesses ? Confort spartiate, polyvalence limitée, réseau de maintenance réduit.
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Nissan 350Z : quel budget prévoir pour l'achat et l'entretien en 2025 ?

Avec sa ligne musclée, son V6 mélodieux et ses performances accessibles, la Nissan 350Z reste une référence incontournable parmi les sportives abordables d’occasion. Mais combien coûte réellement son acquisition et son entretien aujourd'hui ? Tour d’horizon.

Avec sa ligne musclée, son V6 mélodieux et ses performances accessibles, la Nissan 350Z reste une référence incontournable parmi les sportives abordables d’occasion. Mais combien coûte réellement son acquisition et son entretien aujourd'hui ? Tour d’horizon.

Prix d'achat : de 11 000 à 28 000 €

Sur le marché de l’occasion, la Nissan 350Z se négocie selon l’état, le kilométrage et la version :

  • À partir de 10 990 € pour un Roadster de 2007 (135 000 km),

  • Jusqu'à 28 000 € pour un modèle coupé de 2006 avec seulement 74 000 km.

La plupart des exemplaires se situent entre 18 000 € et 24 000 €, couvrant les versions coupé et roadster, avec des kilométrages oscillant entre 70 000 et 160 000 km.

Il est donc encore possible de trouver des exemplaires en bon état, mais attention : les plus prisés sont les versions restylées (2006-2007) équipées du V6 3.5L de 300 ou 313 chevaux.

Coût d'entretien : raisonnable mais pas anodin

La Nissan 350Z a la réputation d'être relativement fiable et abordable à entretenir, à condition de choisir un modèle bien suivi. Voici quelques repères budgétaires :

  • Révision classique : entre 170 € et 200 € pour une inspection (vidange, filtres) tous les 20 000 km.

  • Pneus : environ 250 € par pneu en dimensions 18 pouces (245/45/18 à l’arrière, 225/45/18 à l’avant), avec une durée de vie moyenne de 20 000 km.

  • Freins : jeu de plaquettes autour de 200 €, disques à prévoir vers 400 € l’essieu.

La consommation, quant à elle, dépend fortement du style de conduite :

  • En conduite calme, il est possible de rester autour de 11 L/100 km sur autoroute.

  • En usage sportif, comptez 15 à 18 L/100 km, voire plus si le V6 est sollicité sans retenue.

À noter : l’assurance reste relativement raisonnable pour une sportive (environ 800 à 1 500 €/an selon profil), et le prix des pièces reste abordable grâce à une mécanique simple et robuste.

Agrément de conduite et confort

Conduire une Nissan 350Z, c’est avant tout vivre une expérience émotionnelle. Son V6 atmosphérique délivre une sonorité envoûtante, et la position de conduite, basse et immersive, participe pleinement au plaisir.

Côté confort, les suspensions sont fermes mais pas inconfortables pour une sportive. Sur longs trajets, la 350Z s’avère plus agréable qu'une compacte sportive radicale, même si elle ne rivalise pas avec une berline premium. L’insonorisation est moyenne, mais après tout, le principal intérêt reste d'écouter le moteur.

Nissan 350Z : une bonne affaire en 2025 ?

À l'achat, la 350Z est nettement plus accessible qu'une Porsche Boxster ou une BMW Z4 de puissance équivalente. Elle propose une mécanique fiable, un coût d'entretien contenu et des sensations de conduite authentiques, de plus en plus rares sur le marché actuel.

Attention néanmoins :

  • Certaines pièces peuvent coûter cher si la voiture a été négligée (embrayage, amortisseurs, etc.),

  • La consommation reste élevée, surtout en usage sportif,

  • La revente peut être plus lente que pour une allemande, même si la 350Z bénéficie aujourd'hui d'un regain d'intérêt chez les passionnés.

Verdict

La Nissan 350Z s'impose en 2025 comme l'une des meilleures sportives abordables pour ceux qui cherchent à concilier plaisir de conduite, fiabilité mécanique et coût maîtrisé.
En visant un modèle bien entretenu, avec un historique clair, vous vous offrez un véritable coup de cœur automobile… sans vous ruiner.

Question Réponse
Quel est le prix moyen d'une Nissan 350Z d'occasion ? Entre 18 000 € et 24 000 €, selon l'année et le kilométrage.
Combien coûte une révision classique ? Entre 170 € et 200 € tous les 20 000 km.
Quel est le prix des pneus ? Environ 250 € par pneu, dimensions 18 pouces.
Quel est le coût moyen d'un changement de freins ? Environ 200 € pour des plaquettes et 400 € pour des disques avant/arrière.
Quelle est la consommation moyenne de carburant ? 11 à 13 L/100 km en usage modéré, jusqu'à 18 L/100 km en conduite sportive.
Quel budget prévoir pour l'assurance ? Entre 800 € et 1 500 € par an selon le profil du conducteur.
Le confort est-il au rendez-vous ? Oui, pour une sportive : fermeté typique mais utilisable au quotidien.
La Nissan 350Z est-elle fiable ? Oui, si elle est bien entretenue ; mécanique robuste.
Le véhicule est-il facile à revendre ? La demande existe mais peut être plus lente qu'une allemande premium.
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Corvette C8 Stingray Targa : quel budget prévoir pour l'achat et l'entretien ?

Symbole d'American muscle à la sauce moderne, la Chevrolet Corvette C8 Stingray Targa fait rêver de nombreux passionnés d'automobile. Mais entre prix d'achat, frais d'entretien et fiscalité punitive, que faut-il réellement prévoir avant de s'élancer au volant de cette sportive hors normes ? Enquête.

Un prix d'entrée conséquent, mais compétitif

Sur le marché de l'occasion, les prix des Corvette C8 Stingray Targa oscillent entre 133 900 € pour un modèle 2020 (28 000 km) et près de 235 000 € pour les versions 2025 équipées du Pack Z07 Performance.
Les modèles récents (2022-2023) affichant entre 5 500 et 15 000 km se négocient majoritairement autour de 135 000 à 145 000 €.

À ce niveau de tarif, la Corvette C8 se positionne comme une sérieuse alternative aux Porsche 911, pour un budget souvent plus raisonnable… du moins avant de parler fiscalité.

Coût d'entretien : une supercar raisonnable ?

Contrairement à ce que l'on pourrait craindre, l'entretien courant de la C8 reste abordable :

  • Vidange annuelle : autour de 50 € en DIY (Do It Yourself),

  • Révision des 7 500 miles : entre 300 et 500 €,

  • Changement de pneus (Michelin Pilot Sport 4S) : 1 200 à 1 500 €.

En comparaison, entretenir une Porsche 911, notamment les versions Turbo S, s'avère plus coûteux : les vidanges, les révisions et surtout les pièces de performance font vite grimper la facture.

Le poids lourd du malus écologique

Gros bémol pour toute Corvette neuve importée : le malus CO₂ 2025 atteint 60 000 €.
Avec des émissions dépassant les 330 g/km pour la Corvette C8, le barème maximal s'applique sans ambiguïté.

Émissions de CO₂ (g/km) Montant du malus en 2025
194 g/km 2 205 €
224 g/km 14 881 €
254 g/km 32 208 €
284 g/km 48 488 €
> 300 g/km 60 000 € (plafond maximum)

Résultat : toute Corvette neuve subit automatiquement le malus maximum. Un surcoût qui peut faire réfléchir, sauf à acheter d'occasion où ce malus n'est pas rétroactif.

Corvette C8 vs Porsche 911 : un match inégal ?

À performance équivalente, la Corvette C8 propose une fiche technique impressionnante :

  • V8 atmosphérique de 482 ch,

  • 0 à 100 km/h en 3 secondes environ,

  • Prix : à partir de 133 900 € en occasion récente.

En face, une Porsche 911 Turbo S (2022) revendique :

  • Moteur 3.7L bi-turbo de 641 ch,

  • 0 à 100 km/h en 2,5 secondes,

  • Prix neuf : autour de 235 600 € + frais,

  • Malus CO₂ plus faible grâce à une meilleure optimisation (321 g/km mais avec seulement 1 000 $ de taxe énergivore au Canada ; en France, ce serait aussi 60 000 €).

En entretien, la Porsche reste plus chère sur tous les plans, mais conserve une meilleure valeur résiduelle à la revente.

Verdict : une passion qui demande réflexion

Acheter une Corvette C8 Stingray Targa en France, c'est s'offrir une part de rêve, mais aussi s'exposer à une fiscalité dissuasive pour les véhicules neufs.
Malgré tout, l'entretien raisonnable, le tarif d'occasion attractif et l'expérience de conduite unique peuvent justifier cet investissement émotionnel.

En résumé, pour rouler en Corvette C8 :

  • Budget achat : 134 000 à 235 000 €,

  • Malus CO₂ : 60 000 € (neuf),

  • Entretien courant : raisonnable,

  • Assurance : 2 000 à 3 500 €/an.

Par rapport à la mythique Porsche 911, la Corvette reste un choix audacieux, mais plein de caractère.

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Comment obtenir l’historique d’un véhicule à partir du numéro VIN ?

L’achat d’un véhicule d’occasion est souvent un moment excitant, mais il peut aussi cacher de mauvaises surprises si l’on ne prend pas le temps de vérifier certains éléments. Parmi les vérifications indispensables figure l’historique du véhicule, accessible grâce au numéro VIN (Vehicle Identification Number). Voici pourquoi et comment utiliser ce code pour acheter en toute sécurité.

L’achat d’un véhicule d’occasion est souvent un moment excitant, mais il peut aussi cacher de mauvaises surprises si l’on ne prend pas le temps de vérifier certains éléments. Parmi les vérifications indispensables figure l’historique du véhicule, accessible grâce au numéro VIN (Vehicle Identification Number). Voici pourquoi et comment utiliser ce code pour acheter en toute sécurité.

Le résumé de cet article en questions / réponses :

Question Réponse
Pourquoi consulter l’historique d’un véhicule ? Pour éviter les mauvaises surprises avant un achat, comme un kilométrage falsifié ou un accident non déclaré.
Qu’est-ce que le numéro VIN ? C’est un identifiant unique de 17 caractères attribué à chaque véhicule, présent sur la carte grise et le châssis.
Quelles informations peut-on obtenir grâce au VIN ? Kilométrage, sinistres, caractéristiques techniques, date de mise en circulation, nombre de propriétaires, etc.
Comment obtenir un rapport à partir du VIN ? En utilisant une plateforme spécialisée comme CarVertical ou PortailCarteGrise.fr, qui fournit un rapport détaillé.
Où trouver le numéro VIN ? Sur la carte grise (champ E), le carnet d’entretien, ou gravé sur le châssis du véhicule.
Est-ce que ces services sont payants ? Certains sont gratuits, d’autres (comme CarVertical) proposent des rapports complets payants pour un meilleur niveau de détail.

🚗 Pourquoi vérifier l’historique d’un véhicule est essentiel ?

Le marché de l’occasion est vaste, et si certaines annonces sont parfaitement honnêtes, d’autres peuvent dissimuler des défauts majeurs ou des irrégularités. Grâce au numéro VIN, véritable carte d’identité du véhicule, vous pouvez obtenir des informations clés telles que :

  • Les caractéristiques techniques exactes du véhicule

  • Les accidents éventuels subis par le véhicule

  • Le statut administratif (véhicule gagé, en opposition, volé, etc.)

  • Les relevés de kilométrage enregistrés lors des contrôles techniques

👉 Ces informations permettent de s'assurer que le véhicule est en règle et n’a pas été maquillé pour tromper l’acheteur.

🆔 Qu’est-ce que le numéro VIN et où le trouver ?

Le numéro VIN (aussi appelé numéro de châssis) est un code alphanumérique unique composé de 17 caractères. Il est attribué à chaque véhicule lors de sa fabrication. On peut généralement le retrouver :

  • Sur la carte grise (champ E)

  • Sur le châssis du véhicule (souvent près du moteur ou sous le pare-brise)

  • Dans le carnet d’entretien du véhicule

Ce numéro ne change jamais, même en cas de changement de propriétaire.

🔍 Comment obtenir l’historique à partir du VIN ?

Grâce à des plateformes spécialisées comme carvertical.com ou PortailCarteGrise.fr, vous pouvez entrer le numéro VIN pour obtenir un rapport complet sur l’historique du véhicule. Ce rapport peut contenir :

  • Le nombre de propriétaires successifs

  • L’usage du véhicule (particulier, loueur, société)

  • Les réparations significatives

  • Les dates de passage aux contrôles techniques et les éventuelles anomalies détectées

  • Les sinistres déclarés à l’assurance

  • Le statut administratif actuel (gage, opposition, vol)

👉 Ce service vous offre une transparence totale, vous permettant d’éviter les arnaques ou les véhicules à problèmes.

🔍 CarVertical : le spécialiste de l’historique véhicule basé sur le VIN

✅ Avantages :

  • Historique international, basé sur une base de données très large, y compris l’étranger (pratique pour les véhicules importés).

  • Accès aux rapports très complets : sinistres, entretiens, kilométrage, rappels constructeur, statut volé, etc.

  • Utilise la technologie blockchain pour garantir l’authenticité des données.

  • Interface intuitive, avec un rapport très visuel, facile à comprendre pour les particuliers.

  • Disponible en plusieurs langues.

❌ Inconvénients :

  • Service payant (environ 15-20 € par rapport)

  • Ne remplace pas certaines démarches administratives françaises (ex. : déclaration de cession, carte grise, etc.)

🏛️ PortailCarteGrise.fr : la solution administrative française

✅ Avantages :

  • Spécialisé dans les démarches françaises : changement de titulaire, demande de carte grise, déclaration d’achat/vente, etc.

  • Peut proposer l’accès à des données SIV pour un historique simplifié (situation administrative, date d’immatriculation, etc.).

  • Service conforme aux règles françaises.

❌ Inconvénients :

  • Moins détaillé que CarVertical en ce qui concerne les sinistres, le kilométrage réel ou les entretiens.

  • Ne couvre pas l’historique à l’étranger.

Acheter en toute confiance✅

Consulter l’historique d’un véhicule via le numéro VIN, c’est s’assurer de ne pas tomber dans le piège d’un véhicule :

  • trafiqué au niveau du kilométrage,

  • accidenté lourdement sans déclaration,

  • ou encore non autorisé à la vente pour raisons administratives.

Sur PortailCarteGrise.fr, vous pouvez non seulement consulter cet historique, mais aussi gérer toutes vos démarches administratives liées à la carte grise en quelques clics.

📌 En résumé

  • Le numéro VIN est votre meilleur allié pour acheter un véhicule d’occasion sans mauvaise surprise.

  • Il permet d’accéder à un historique complet et officiel du véhicule.

  • Des plateformes comme carvertical.com ou PortailCarteGrise.fr vous donnent un accès simple, rapide et sécurisé à ces informations.

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Pourquoi utiliser un service de consultation du SIV auto ? 🔍

Avant d’acheter, de vendre ou même d’entretenir un véhicule, il est essentiel de bien connaître son identité administrative. En France, toutes ces informations sont centralisées dans le SIV (Système d’Immatriculation des Véhicules), une base de données officielle gérée par le ministère de l’Intérieur. Grâce à des services en ligne spécialisés, il est désormais possible d’accéder en quelques clics à des données clés sur un véhicule à partir de sa plaque d’immatriculation. Mais à quoi servent réellement ces services ? Que peut-on apprendre grâce à eux ? Et dans quelles situations sont-ils vraiment utiles ? On vous explique tout.

Avant d’acheter, de vendre ou même d’entretenir un véhicule, il est essentiel de bien connaître son identité administrative. En France, toutes ces informations sont centralisées dans le SIV (Système d’Immatriculation des Véhicules), une base de données officielle gérée par le ministère de l’Intérieur. Grâce à des services en ligne spécialisés, il est désormais possible d’accéder en quelques clics à des données clés sur un véhicule à partir de sa plaque d’immatriculation. Mais à quoi servent réellement ces services ? Que peut-on apprendre grâce à eux ? Et dans quelles situations sont-ils vraiment utiles ? On vous explique tout.

Le résumé de cet article en questions / réponses :

Question Réponse
Qu’est-ce que le SIV ? Le SIV est le Système d’Immatriculation des Véhicules, qui centralise toutes les données administratives d’un véhicule en France.
Pourquoi consulter un service SIV ? Pour vérifier l’identité, la situation administrative et les caractéristiques techniques d’un véhicule à partir de sa plaque d’immatriculation.
Quelles informations peut-on obtenir ? Marque, modèle, date de mise en circulation, numéro VIN, éventuels gages ou oppositions, historique des contrôles techniques, etc.
Dans quels cas est-ce utile ? Avant l’achat d’un véhicule d’occasion, pour commander des pièces auto, ou pour toute démarche administrative liée à la carte grise.
Est-ce que les données sont fiables ? Oui, elles proviennent du fichier officiel du ministère de l’Intérieur, ce qui garantit leur fiabilité.

Identifier précisément un véhicule grâce à la plaque d’immatriculation

Grâce à un site comme SIV-Auto.fr, un simple numéro de plaque suffit pour accéder immédiatement à des informations techniques précises :

  • Marque, gamme, modèle, série

  • Type de moteur, énergie, date de mise en circulation

  • Code VIN (CINT), etc.

👉 Intérêt : Cela évite les approximations ou erreurs fréquentes, surtout quand :

  • On cherche à acheter un véhicule d’occasion

  • On veut s’assurer que l’annonce correspond bien à la réalité

  • On ne connaît pas avec certitude le modèle exact de sa voiture

Faciliter l’achat de pièces détachées

Le service est particulièrement utile pour l’entretien du véhicule :

  • Identifier les bonnes références de pièces auto (filtre à huile, plaquettes, etc.)

  • Éviter les erreurs fréquentes en achetant des pièces incompatibles

  • Gagner du temps au comptoir ou en ligne

👉 Intérêt : Un outil gratuit qui devient indispensable pour les particuliers bricoleurs ou les automobilistes soucieux d’entretien.

Éviter les arnaques à l’achat d’un véhicule d’occasion

Qui ne s’est jamais méfié en lisant une annonce un peu floue ?

  • Le service permet de vérifier les infos de l’annonceur : date de mise en circulation, type moteur, etc.

  • Couplé à une consultation du VIN, on peut ensuite faire des vérifications plus poussées (réparations, rappels, kilométrage, etc.)

👉 Intérêt : Plus de transparence et moins de risques lors d’un achat entre particuliers.

Un service anonyme et conforme à la loi

Contrairement à certaines plateformes peu claires, certains services comme SIV-Auto.fr ne diffuse aucune donnée personnelle (nom, adresse du propriétaire, etc.).
L’usage est donc limité à l’identification technique du véhicule, dans le respect du RGPD.

En résumé 🧭

Un service de consultation SIV (via Goodbye Car ou SIV-Auto.fr) est utile pour :

  • Identifier un véhicule à partir de sa plaque

  • Vérifier une annonce auto avant achat

  • Trouver les bonnes pièces de rechange

  • Gérer l’immatriculation, la cession ou la destruction d’un véhicule

  • Le tout de manière officielle, gratuite et sécurisée

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Comment importer un véhicule d'Allemagne ? Nos conseils et points d’attention

Acheter un véhicule en Allemagne pour l’immatriculer en France est devenu une pratique de plus en plus courante. Des prix attractifs, une offre abondante, des véhicules bien entretenus… Les raisons sont nombreuses pour franchir le Rhin. Mais si les opportunités sont réelles, l’importation d’un véhicule allemand nécessite de respecter un certain nombre de démarches, notamment fiscales et administratives. Voici tout ce qu’il faut savoir pour réussir cette opération en toute sérénité.

Acheter un véhicule en Allemagne pour l’immatriculer en France est devenu une pratique de plus en plus courante. Des prix attractifs, une offre abondante, des véhicules bien entretenus… Les raisons sont nombreuses pour franchir le Rhin. Mais si les opportunités sont réelles, l’importation d’un véhicule allemand nécessite de respecter un certain nombre de démarches, notamment fiscales et administratives. Voici tout ce qu’il faut savoir pour réussir cette opération en toute sérénité.

Le résumé de cet article en questions / réponses :

Question Réponse
Comment importer une voiture d’Allemagne en France ? En achetant le véhicule, en obtenant un quitus fiscal, en effectuant un contrôle technique si nécessaire, puis en immatriculant le véhicule via l’ANTS.
Quel est le prix du transport d’un véhicule depuis l’Allemagne ? Entre 400 € et 1 200 € HT selon la distance, le véhicule et le type de transport.
Qu’est-ce qu’un quitus fiscal ? Un certificat délivré par le service des impôts attestant que le véhicule est en règle au regard de la TVA.
Peut-on faire une carte grise en ligne ? Oui, toutes les démarches d’immatriculation se font désormais sur le site officiel immatriculation.ants.gouv.fr.
Comment réduire le prix de la carte grise ? Choisir un véhicule propre ou faiblement puissant, profiter d’une région à faible taxe ou d’exonérations spécifiques.
Quels documents faut-il pour immatriculer un véhicule importé ? Pièce d’identité, justificatif de domicile, certificat de cession ou facture, certificat d’immatriculation allemand, COC, quitus fiscal, contrôle technique.
Quelle est la durée de validité des plaques WW ? Deux mois renouvelables une fois, soit quatre mois au maximum.
Que faire en cas de perte de la carte grise allemande ? Il faut fournir une déclaration de perte auprès des autorités locales, puis la transmettre dans le dossier ANTS.
Comment faire un changement d’adresse sur la carte grise ? La démarche se fait également en ligne sur le site de l’ANTS dans un délai d’un mois après le déménagement.
Quelle est la différence entre une facture et un certificat de cession ? La facture est délivrée par un professionnel, le certificat de cession par un particulier lors d’un achat entre particuliers.

Pourquoi importer une voiture d’Allemagne ?

Le marché automobile allemand est réputé pour sa compétitivité : les prix y sont souvent 10 à 30 % inférieurs à ceux constatés en France pour un même modèle. À cela s’ajoute un entretien rigoureux, des contrôles techniques stricts et un choix de véhicules très large, notamment en véhicules haut de gamme ou faiblement kilométrés. Mais attention : ce gain potentiel ne s’obtient qu’au prix de formalités précises.

Deux options pour acheter : par soi-même ou via un mandataire

1. L’achat par soi-même
Se déplacer en Allemagne pour chercher un véhicule est tentant, notamment grâce aux nombreuses plateformes de vente en ligne. Cependant, des barrières linguistiques, des risques liés à l’état du véhicule ou à la véracité des documents peuvent compliquer la transaction. Il faut également anticiper le rapatriement du véhicule par la route (avec des plaques provisoires) ou par transporteur.

2. Le recours à un mandataire
Faire appel à un professionnel spécialisé dans l’importation permet de gagner en sécurité et en temps. Moyennant une commission, il s’occupe de la recherche, de la vérification, de la négociation, du transport et même de l’immatriculation. Comptez entre 800 € et 1 500 € pour ce service complet selon le véhicule.

Les démarches administratives obligatoires

1. Plaques de transit allemandes et assurance

Pour rapatrier un véhicule par la route, il faut obtenir une plaque provisoire allemande (plaque rouge ou jaune) ainsi qu’une assurance temporaire. Ces formalités coûtent en moyenne entre 150 € et 300 €.

2. Quitus fiscal

Le quitus fiscal est indispensable pour prouver que le véhicule est en règle vis-à-vis de la TVA française. Il doit être demandé au service des impôts dans les 15 jours suivant l’achat. La demande peut se faire en ligne sur www.ants.gouv.fr ou par courriel selon votre département.

Le quitus est gratuit si le véhicule est considéré comme "d’occasion" (plus de 6 mois et 6 000 km). Dans le cas contraire, vous devrez régler la différence entre la TVA allemande (19 %) et la TVA française (20 %), soit environ 1 % du prix HT du véhicule.

3. Carte grise provisoire (plaque WW)

Une fois le véhicule en France, vous devrez demander une carte grise provisoire, aussi appelée plaque WW. Cette demande s’effectue en ligne sur le site de l’ANTS. Le coût est d’environ 40 €. Elle vous permet de circuler jusqu’à 4 mois en attendant l’immatriculation définitive.

4. Contrôle technique français

Si le véhicule a plus de 4 ans, un contrôle technique de moins de 6 mois est exigé, même si un contrôle a été effectué en Allemagne. Le prix moyen en France est d’environ 75 €.

5. Immatriculation définitive : carte grise en ligne

La demande de carte grise en ligne est l’étape finale. Elle s’effectue toujours via l’ANTS. Le coût dépend de plusieurs facteurs : la puissance fiscale, le taux régional de la taxe (entre 27 € et 51,20 € par cheval fiscal), et le type de carburant. En moyenne, comptez entre 200 € et 600 € pour une immatriculation standard.

💡 Utilisez un simulateur de carte grise en ligne pour connaître précisément le tarif applicable dans votre région.

Réduire le prix de la carte grise : nos astuces

Vous vous demandez comment réduire le prix de la carte grise ? Voici quelques pistes :

  • Opter pour un véhicule propre : Les véhicules hybrides ou électriques bénéficient d’une exonération partielle, voire totale, de la taxe régionale dans certaines régions.

  • Acheter un véhicule faiblement puissant : Moins de chevaux fiscaux = carte grise moins chère.

  • Profiter d’une région avantageuse : Par exemple, la Corse ou certaines collectivités d’outre-mer pratiquent un tarif très bas.

  • Choisir un véhicule de plus de 10 ans : Une réduction de 50% de la taxe régionale est accordée pour les voitures et les camionnettes de plus de 10 ans.

Documents à fournir

Pour que votre dossier soit complet, il vous faudra réunir :

  • Une pièce d'identité et un justificatif de domicile (utile aussi en cas de changement d’adresse carte grise)

  • Le certificat de cession de véhicule

  • La facture d'achat ou l’acte de vente

  • Le certificat d’immatriculation allemand (Teil I et Teil II)

  • Le certificat de conformité européen (COC)

  • Le quitus fiscal

  • Le contrôle technique

  • Et en cas de perte carte grise d’origine : une déclaration officielle devra accompagner la demande

Transport du véhicule : une alternative au rapatriement par la route

Pour ceux qui ne souhaitent pas prendre le volant ou traverser plusieurs pays avec un véhicule inconnu, il est possible de faire appel à des entreprises de transport spécialisées. Le coût dépend de la distance, du type de véhicule et du mode de transport (ouvert ou fermé), mais les tarifs varient généralement entre 400 € et 1 200 € HT.

Certaines entreprises spécialisées offrent un suivi complet en ligne et livrent dans toute la France en une quinzaine de jours.

En résumé

Importer un véhicule d’Allemagne peut vous faire économiser plusieurs milliers d’euros, à condition de bien maîtriser les démarches. L’option mandataire est idéale pour ceux qui veulent éviter les pièges et gagner du temps. Pour ceux qui préfèrent tout gérer eux-mêmes, la rigueur est de mise à chaque étape, de l’achat jusqu’à l’obtention de la carte grise en ligne.

Besoin d’aide avec vos démarches ? Que ce soit pour un changement d’adresse carte grise, une cession de véhicule ou une perte carte grise, pensez à consulter les services en ligne de l’ANTS et les simulateurs disponibles pour anticiper vos frais.

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Entretien Fabrice Giocanti Entretien Fabrice Giocanti

Comment choisir son garagiste et éviter les devis frauduleux : conseils pour ne pas se faire avoir

C’est la hantise de nombreux automobilistes : un voyant qui s’allume sur le tableau de bord, un bruit suspect, et la crainte de se retrouver piégé par une facture salée et parfois injustifiée. Comment éviter les abus et choisir un garagiste de confiance ? Retour sur une enquête révélatrice et conseils pour rouler l’esprit plus léger.

C’est la hantise de nombreux automobilistes : un voyant qui s’allume sur le tableau de bord, un bruit suspect, et la crainte de se retrouver piégé par une facture salée et parfois injustifiée. Comment éviter les abus et choisir un garagiste de confiance ? Retour sur une enquête révélatrice et conseils pour rouler l’esprit plus léger.

Des abus qui existent, mais qui ne doivent pas occulter la majorité des professionnels honnêtes

L’entretien et la réparation automobile représentent un marché en pleine expansion en France, générant près de 21 milliards d’euros de chiffre d’affaires. Malheureusement, quelques professionnels peu scrupuleux jettent une ombre sur la profession.

Dans une enquête menée récemment, plusieurs automobilistes se sont heurtés à des pratiques douteuses. Diagnostic exagéré, réparations non effectuées, factures exorbitantes : la mésaventure d’une jeune conductrice facturée 950 € pour des travaux partiellement ou totalement fictifs en est un triste exemple. Malgré sa demande, le garagiste refuse de lui fournir une facture détaillée, la laissant dans une impasse. Après vérification auprès d’un autre établissement, il s’avère que certaines pièces n’ont même pas été changées, d’autres ne correspondaient pas à son véhicule… La jeune femme, échaudée, n’a eu d’autre choix que de porter plainte pour escroquerie.

Des contrôles officiels révélateurs

Selon la Direction de la Répression des Fraudes, près de 3/4 des garages contrôlés en 2024 présentaient des anomalies : défauts d’affichage, devis incomplets, voire irrégularités plus graves. Un chiffre à relativiser, car il ne concerne qu’un panel restreint d’établissements sur les 170 000 garages et ateliers que compte la France.

La Fédération nationale de l’automobile rappelle cependant que la grande majorité des artisans exercent leur métier avec sérieux et intégrité. Les abus, bien qu’ils existent, ne sont pas la règle générale.

Les conseils clés pour éviter les mauvaises surprises

Voici une série de conseils ou de réflexes qu’il convient d’observer lorsque vous devez effectuer des travaux de réparation. Evitez de prendre des décisions dans l’urgence ou sous la pression en suivant ces quelques recommandations :

1. Toujours demander un devis écrit et détaillé

La loi est claire : pour toute réparation dépassant 200 €, le devis est obligatoire. Il doit mentionner la nature exacte des travaux, le détail des pièces à changer, le prix de la main-d’œuvre, les délais et le coût total TTC. Ne signez jamais un devis vague ou incomplet.

2. Comparer plusieurs garages

En cas de doute, n’hésitez pas à consulter deux ou trois garages différents. Un même diagnostic peut entraîner des écarts de prix importants, voire des recommandations contradictoires. Dans l’enquête, pour une panne mineure, certains garagistes proposaient une simple vidange à 130 €, tandis que d’autres facturaient jusqu’à 630 € pour des réparations non justifiées.

3. Privilégier les enseignes reconnues et les garages labellisés

Renseignez-vous sur la réputation de l’établissement : avis clients, bouche-à-oreille, appartenance à un réseau ou label (ex. : label Qualicert, réseaux de grandes marques). Un garage qui accepte de vous montrer les pièces remplacées et de détailler les interventions est généralement digne de confiance.

4. Exiger la transparence sur les pièces remplacées

Demandez à voir les pièces usagées une fois les travaux terminés. C’est votre droit, et cela permet de vérifier que la réparation a bien été effectuée.

5. Refuser toute pression

Un professionnel qui tente de vous faire peur (« Votre voiture est dangereuse, il faut absolument immobiliser le véhicule », « Il faut tout changer tout de suite ») doit susciter la méfiance. Prenez toujours le temps de réfléchir avant d’engager des travaux coûteux.

6. Conserver toutes les factures et devis

En cas de litige, ces documents sont essentiels. Ils prouvent la réalité et l’étendue des travaux réalisés, et sont indispensables si vous souhaitez porter plainte.

En cas de doute ou de litige

La tromperie dans le domaine de la réparation automobile est sévèrement punie : jusqu’à deux ans de prison et 300 000 € d’amende. Si vous vous sentez victime d’une fraude, contactez la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) ou une association de consommateurs.

En résumé : la vigilance reste de mise, mais l’immense majorité des garagistes sont compétents et honnêtes. Un devis clair, la comparaison des offres et une communication transparente avec votre professionnel sont vos meilleurs alliés pour éviter les mauvaises surprises. Votre voiture – et votre portefeuille – vous remercieront.

Restez informés et partagez vos expériences : c’est aussi grâce à la vigilance de chacun que les pratiques douteuses peuvent reculer.

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Denza Z9 GT : la nouvelle berline chinoise qui roule... en crabe 🦹

Parmi les annonces automobiles les plus spectaculaires de ce début d'année, celle de la Denza Z9 GT, nouvelle vitrine technologique de BYD, ne passe pas inaperçue. Avec ses dimensions XXL, ses équipements futuristes et une fonctionnalité inédite en Europe — le déplacement latéral — cette berline haut de gamme fait sensation.

Parmi les annonces automobiles les plus spectaculaires de ce début d'année, celle de la Denza Z9 GT, nouvelle vitrine technologique de BYD, ne passe pas inaperçue. Avec ses dimensions XXL, ses équipements futuristes et une fonctionnalité inédite en Europe — le déplacement latéral — cette berline haut de gamme fait sensation.

Une Porsche Taycan dans le viseur

Issue de la marque premium Denza, autrefois liée à Daimler, la Z9 GT affiche sans complexe une silhouette de break de chasse à la Porsche Taycan Sport Turismo (encore une nouvelle inspiration de la Taycan après la Ioniq 6). Longue de 5,19 m, large de 1,99 m et haute de 1,50 m, la nouvelle venue joue clairement dans la cour des grands. Si son design puise allègrement dans les codes des marques allemandes, c’est pour mieux leur rendre la monnaie de leur pièce sur le terrain technologique.

Le crabe est dans la place 🦀

C’est LA fonctionnalité qui fait le buzz : grâce à ses quatre roues directrices synchronisées, la Z9 GT peut se déplacer latéralement, comme un crabe. Une prouesse rendue possible par la plateforme e3 de BYD, qui intègre également la célèbre batterie Blade, de type LFP (Lithium-Fer-Phosphate), directement intégrée à la structure du véhicule (Cell-to-Body). Dans un parking exigu, cette aptitude transforme la corvée de stationnement en jeu d’enfant.

Un habitacle digne des palaces 🏨

À l’intérieur, la Z9 GT met le paquet. Un écran central de 17,3 pouces trône au milieu de la planche de bord, accompagné de deux autres pour le conducteur et le passager. Climatisation à quatre zones, toit panoramique de 2,1 m², sièges chauffants, ventilés, massants, et même un frigo à -6°C : tout y est pour voyager en première classe.

Jusqu’à 965 chevaux sous le capot 🚀

Denza ne fait pas non plus dans la demi-mesure côté motorisation. La version 100 % électrique développe 965 ch grâce à trois moteurs (un à l’avant, deux à l’arrière), abattant le 0 à 100 km/h en moins de 3 secondes. La version hybride rechargeable ne sera pas en reste avec 870 ch.

Une voiture high-tech, mais sans histoire

Malgré toutes ses qualités, la Z9 GT souffre d’un défaut : celui d’être une parfaite inconnue en Europe. Si Denza entend jouer dans la cour des BMW, Audi et Mercedes, elle devra encore bâtir son image. Reste que le niveau de finition, le confort et les technologies embarquées placent déjà cette nouveauté parmi les très sérieuses concurrentes du premium européen.

Avec un tarif attendu autour de 60 000 € (tarif non confirmé par la marque), la Z9 GT pourrait bien séduire ceux qui osent sortir des sentiers battus. Et s’il fallait une raison de plus pour s’intéresser à elle ? Elle roule en crabe. Et rien que pour ça, elle vaut le détour ⛵️.

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